Jardin d’altitude du Haut-Chitelet

Accès

Le Jardin d’altitude du Haut Chitelet est situé sur la Route des Crêtes, à mi-distance (2km), entre le Col de la Schlucht et le Hohneck, 500 m après la source de la Meurthe

Situé à 1 228 m d’altitude, le jardin botanique du Haut-Chitelet est l’un des plus riches jardins alpins de France au cœur des Hautes-Vosges.

(Photo Philippe Bonneval : chalet d’accueil)

Présentation

Depuis bientôt 50 ans, le jardin du Chitelet propose à son public de découvrir 2500 espèces de plantes alpines des différentes régions montagneuses du monde.

A deux pas du Hohneck, primevères, gentianes, pavots bleus, edelweiss et bien d’autres encore s’épanouissent en rocailles paysagées.

Une tourbière et une hêtraie d’altitude, deux milieux naturels caractéristiques des Hautes-Vosges, complètent ce véritable tour du monde botanique.

Des jeux et des rallyes sont proposés aux familles.

https://www.jardinbotaniquedenancy.eu/jardin-du-haut-chitelet/presentation-du-jardin

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_d%27altitude_du_Haut_Chitelet

(Photos Philippe Bonneval)

La Vologne prend sa source dans le jardin

(Photo Philippe Bonneval)

Accès

Le jardin est éloigné de 950 m (5 mn à vélo) de la source de la Meurthe et à 2.5 km du Col de la Schlucht. La Vologne prend sa source dans le jardin

Ouverture

Ouvert du 1er juin au 30 septembre 7/7 jours

10 h à 18 h du 1er juin au 31 aout

10 h à 12 h puis de 13h30 à 17 h en septembre

Lien vers la vidéo de France 3 Lorraine

https://www.jardinbotaniquedenancy.eu/jardin-du-haut-chitelet/breves/details/news/une-premiere-etoile-brille-au-jardin-du-chitelet

Le site

Le jardin d’altitude du Haut Chitelet est situé dans le massif des Vosges, à 1228 mètres d’altitude, en bordure de la route des crêtes, entre le col de la Schlucht et le sommet du Hohneck. Dépendant de la commune de Xonrupt-Longemer, il se trouve dans le Parc naturel régional du Ballon des Vosges, au cœur des milieux les plus spectaculaires de la région, comme les hautes chaumes et les hêtraies d’altitude.

Collections

La partie centrale du jardin est entièrement réservée à la flore des Hautes Vosges, présentée sous la forme de petites collections thématiques. Le massif offre aux fougères et aux très rares lycopodes des conditions optimales de croissance. Plus loin, on découvrira les principaux arbustes vosgiens : sorbiers, saules, rosiers, groseilliers, chèvrefeuilles … Le trolle, le trèfle alpin, l’arnica ou encore le liondent des Pyrénées et l’odorant méum, donnent un aperçu de la richesse botanique des Hautes Chaumes. La flore des escarpements rocheux est représentée par différentes espèces d’épervières (Hieracium) et plusieurs plantes naines (thym, véronique ou potentille).

Plus loin, sont regroupées quelques plantes médicinales (arnica, grande gentiane, achillée millefeuille, ail victorial…) qui côtoient certaines espèces aux effets toxiques comme le vérâtre blanc (à ne pas confondre avec la grande gentiane) et l’aconit Napel.

L’espace réservé à la flore forestière présente les principales espèces compagnes de la hêtraie sapinière et de la hêtraie d’altitude : géranium des bois, digitale pourpre, silène dioïque, renouée bistorte, laitue des Alpes …, que l’on découvre naturellement en bordure des routes qui mènent au jardin.

Parmi les autres montagnes françaises, la flore de la chaîne alpine est largement représentée. Ici sont cultivées de nombreuses espèces en coussinets. On sera charmé par la floraison des edelweiss près du chalet d’accueil, des rhododendrons, de la clématite des Alpes, de la porcelle à une tête, ou du très rare panicaut des Alpes.

Quelques espèces caractérisent les autres régions montagneuses européennes, telles que le lys du Caucase aux grandes fleurs jaune-citron, le fragile Thermopsis à feuilles de lupin originaire de Sibérie, ou encore la campanule des Carpates.

Le jardin présente également des collections provenant des régions australes, d’Asie et d’Amérique du Nord

Adaptations

À l’entrée du jardin un secteur est dédié aux différentes adaptations des plantes au milieu montagnard.

Découverte de milieux naturels

(Photo Philippe Bonneval)

(Photo Wikipédia)

La tourbière

https://espacesnaturels.vosges.fr/les-ens/31-sites-a-visiter/la-tourbiere-du-haut-chitelet-a-xonrupt-longemer

Au sein du Jardin d’altitude du Haut Chitelet, une vaste zone tourbeuse fait l’objet d’une protection intégrale. En fin d’évolution, cette tourbière était en phase d’assèchement (accentuée par des anciennes opérations de drainage et par la construction d’ouvrages militaires : tranchées) et de colonisation naturelle par les arbustes et les arbres (saules, bouleaux, épicéas…). Cette tourbière acide et sa mosaïque d’habitats humides et forestiers hébergent une faune et une flore typiques des zones tourbeuses et accueillent en particulier un cortège de mousses très diversifié.

(Photos Philippe Bonneval)

(Photo Wikipédia)

La hêtraie d’altitude

La disparition du hêtre et autres feuillus au profit des conifères caractérise généralement le passage de l’étage montagnard vers l’étage subalpin. Mais dans les Vosges ce sont les conifères qui disparaissent peu à peu au profit des hêtres, aux troncs tortueux, qui se développent ! Ceci s’explique par un climat particulier : des vents d’ouest violents et fréquents, une forte nébulosité (avec des brouillards givrants persistants) et des surcharges neigeuses plus faciles à supporter pour le hêtre qui perd ses feuilles en hiver tandis que les conifères gardent leurs épines…

(Photo Jardin du Haut Chitelet)

Histoire

Le Monthabey, ancêtre du Chitelet

Le premier jardin botanique créé sur la route des Crêtes, l’ancêtre du Chitelet, est le jardin du Monthabey, fondé en 1903 à l’initiative du Club alpin de la section de Nancy. En 1911, il est rattaché à la Faculté des Sciences de Nancy. il est entièrement détruit pendant la guerre, quelques temps après son inauguration en juillet 1914.

Un nouveau terrain pour la création du Chitelet

En 1954, l’administration forestière offre un terrain à l’Université de Nancy, entre le col de la Schlucht et le Hohneck sur la route des crêtes. À la demande du directeur du Jardin botanique de Nancy, des plans et des relevés topographiques sont établis. Durant trois étés, de jeunes horticulteurs bénévoles allemands et français travaillent à la création de ce nouveau jardin. Les premières plantations sont effectuées en 1968 et l’année suivante ouvre le Jardin d’altitude du Haut Chitelet.

De nouveaux aménagements

En 1989 est décidée la construction d’un chalet d’accueil puis, en 1990, d’un chalet technique moderne disposant de locaux plus adaptés. En 2013, la tourbière de la Faigne-Charlemagne, incluse dans la réserve intégrale du jardin, est valorisée avec le soutien du Conservatoire des espaces naturels de Lorraine. Ainsi chaque année et depuis plus de 60 ans, le jardin d’altitude du Haut Chitelet évolue, s’embellit et fournit aux scientifiques ou aux curieux de la nature un constant sujet d’étude et d’émerveillement.

Des espaces de repos

Les sculptures

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