Dombasle-sur-Meurthe – LORVELO ET PATRIMOINE

(Photo mairie de Dombasle-sur-Meurthe)

Accès en transport en commun

Dombasle est située au confluent de la Meurthe et du Sânon. Elles est située à 16 km de Nancy et très facile d’accès, grâce à ses moyens routiers, autoroutiers, trains SNCF, bus et véloroute V52. Dombasle est accessible par :

-1 ligne de bus (Sub 625) en direction/provenance de Nancy,

-2 lignes de bus (Ted 650 et 660) en direction/provenance de Nancy/Lunéville et Nancy/ Einville,

-2 arrêts SNCF (Dombasle et Rosières-aux-Salines dont la gare est située sur la commune de Dombasle).

Commune

https://www.ville-dombasle.fr/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Dombasle-sur-Meurthe

Lien vers le plan de la ville et ses commerces

https://www.ville-dombasle.fr/vivre-a-dombasle/plan-de-la-ville/

Histoire de la ville

ttps://www.ville-dombasle.fr/vivre-a-dombasle/histoire/

Patrimoine

Eglise Saint-Basle

(Photos Wikipédia)

Le port de Dombasle sur le canal de la Marne-au-Rhin

Extrait article Est Républicain du 19 aout 2016 : En 1925, l’intense trafic fluvial sur le canal de la Marne au Rhin et l’extension de la flotte de l’usine Solvay (plus de 160 péniches) amenèrent le service des voies navigables à créer une importante zone portuaire entre le pont Pierre-Escuras et la RD400. Ce port intérieur, devenu l’un des plus importants de la région Est, fut mis en service en novembre 1927 et inauguré le 22 juillet 1928. Le port de Dombasle permettait l’amarrage de 65 bateaux sur une longueur de 283 m et 90 m de large.

Plus de 600 m de quai étaient utilisés, côté rive gauche, pour la manutention des marchandises.

L’époque des chevaux. Les bateaux Solvay transportaient de la houille, du coke, du calcaire, mais aussi des sacs de soude. Le déchargement des péniches se modernisa dans les années 1930. Autrefois, la traction des bateaux en bois sur le canal se faisait à l’aide de chevaux qui pouvaient parcourir jusqu’à 30 km par jour.

Les bateliers avaient installé à fond de cale une écurie destinée à héberger leurs bêtes pour la nuit. A partir de 1935, des tracteurs sur pneus remplacèrent les chevaux sur le chemin de halage. Ils étaient sous le contrôle de la Compagnie générale de traction des voies navigables (CGTVN), qui dépendait des services des Ponts et Chaussées et de la navigation. La CGTVN possédait non seulement des tracteurs de chalands, mais aussi des remorqueurs-pousseurs.

Dans les années 1960, Dombasle, avec l’intense activité de son port, devint une tête de ligne pour le service des biefs. On vit apparaître des tracteurs électriques sur rails. Pour la traversée du port de Dombasle, trois remorqueurs de 120 CV étaient utilisés pour tracter les péniches.

Avec l’arrivée des bateaux à moteur, ces remorques furent transformées en pousseurs sur la Seine et la Moselle. L’époque de la traction fluviale se termina en 1965. Le service des Ponts et Chaussées enleva tous les rails devenus inutiles sur le chemin de halage qui devint le lieu de promenade privilégié des amoureux de la nature.

(Photo Michel Vernus)

(Photo Philippe Bonneval)

Economie : l’usine SOLVAY

Après la fondation de l’usine Solvay en 1873, Dombasle devint le principal centre de production de carbonate de sodium au monde, profitant du canal de la Marne au Rhin pour l’acheminement par péniches des matières premières (houille et sel) et de la production. Le sel venait essentiellement de la saline de Varangéville et le charbon des Houillères de Lorraine. Le calcaire, provenant des carrières alentour était initialement acheminé par bateaux, puis à partir de 1927 par un système de transport par câble aérien, le transporteur aérien Maxéville-Dombasle, surnommé TP Max, utilisé jusqu’en 1984 puis abandonné et démonté.