Le totem sur la piste cyclable V50
L’écluse N°22, la maison éclusière et le port pour l’usine de proximité
Vue aérienne et interprétation par Simon Edelblutte
« Village-usine »
(Source Simon Edelblutte)
Le village d’Igney comme Roville-devant-Bayon est assez représentatif de ce que Simon Edelblutte appelle un village-usine, où un quartier ouvrier moyennement développé et centré sur son usine, s’oppose à un vieux village resté rural et peu modifié par l’industrialisation.
La commune
http://www.igney.mairie.com/Mairie-88-igney.awp
Le village, l’église Saint-Nicolas et la mairie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Igney_(Vosges)
La gare SNCF sur la ligne Nancy-Epinal-Remiremont (située sous le pont de la RD 157)
L’histoire de la voie ferrée
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Blainville_-_Damelevi%C3%A8res_%C3%A0_Lure
L’ancienne gare vers 1920 (Photo Wikipédia)
L’histoire de la commune (Totem sur la piste cyclable V50)
Le patrimoine : L’industrie textile et les cités
Igney s’est tournée vers l’industrie textile en 1894 avec (entre autres) les établissements Kahn, Lang et Manuel qui possédaient déjà l’usine des Grands Sables à Epinal. Elle a connu son essor principal dès le début du XXe siècle avec l’arrivée du personnage phare de cette région Marcel Boussac. Son usine textile à l’architecture classique en sheds comportait un tissage et une filature. Elle a compté près de six cents salariés jusque dans les années 1960.
Les anciennes cités
Les premières cités sont construites entre 1897 et 1900 puis d’autres, comme la cité du Fontenay, dans les années 1910 suivies dans les années 1950 de collectifs après le rachat de l’usine, par Boussac, en 1934.
Mais le plus intéressant à propos de ces nouvelles constructions, c’est qu’elles s’alignent scrupuleusement au bout de la quatrième ligne de cités entamée au début du siècle. Ainsi l’aspect géométrique du plan du quartier ouvrier d’Igney est-il renforcé par ces dernières constructions de l’industrie textile.
Le bâti d’Igney juxtapose donc un vieux noyau villageois, finalement peu transformé par l’industrie, à un gros quartier ouvrier accolé à son usine ; la dualité est renforcée par la voie ferrée qui sépare ces deux parties d’une même agglomération. Cet ensemble disparate, qui a atteint 1 312 habitants au temps de son apogée en 1962, est très loin d’avoir constitué une ville (population faible, concurrence de Thaon).
Les cités de la gare
Les cités Fontenay proches de l’écluse
La reconversion des anciennes filatures
L’usine Boussac d’Igney, après l’effondrement du groupe, a été abandonnée un temps, certaines parties détruites, puis rachetée il y a peu par l’industriel Coanus établi sur cette même commune (construction métalliques, couverture, toiture, tuyauterie).
L’ancienne usine est en partie occupée par son propriétaire qui en loue cependant une autre part à un transporteur routier, à une entreprise de peinture et à Stocklor. Des places sont encore disponibles dans ce qui est devenu la SCI du Fontenay.
L’entreprise « Les peintures réunies »
L’entreprise OGID
La zone industrielle
STOCKLOR, société créée en 1993, intervient dans l’ensemble des prestations de la filière logistique à savoir le transport (via Transports SIMONIN créée en 1983), le stockage, le travail à façon, fabrication emballage (carton et plastique) ainsi que le conditionnement.
Parcours à vélo de proximité
La boucle du patrimoine N°6 : « Une histoire de tissage »
Le livret est téléchargeable gratuitement sur le site internet du Pays d’Epinal
L’économie locale
Les Ets Coanus ( charpente, couverture, pliage de tôles) sont spécialisés dans la restauration de toitures de monuments historiques (a notamment restauré les toitures du musée du Louvre).
Depuis plusieurs dizaines d’années, la commune fait exploiter les gravats (à usage de construction et voirie) du lit de la Moselle par la société SAGRAM.
La réhabilitation des exploitations en étangs aménagés fait le bonheur des amateurs de pêche et des promeneurs.
L’étang communal Bernard OLIVIER situé au bord de la piste cyclable
Aire de pique-nique située le long de la piste cyclable V 50
Philippe Bonneval